L'asthme est une maladie chronique qui touche 4 millions de FrançaisL’asthme est une maladie inflammatoire des bronches chronique (les symptômes se soignent mais la maladie en tant que telle ne disparait jamais) très répandue dans le monde.

On estime à plus de 250 millions le nombre de personnes touchées par cette pathologie, en France l’estimation est de 4 millions de personnes (soit 6.7% des adultes et 9% des enfants). Nous avons pris un soin tout particulier, sur Pharmaty, pour vous expliquer les pourquoi et comment de cette pathologie dans ce guide.

L’asthme apparait sous forme de crises pendant lesquelles les personnes atteintes ont du mal à respirer, entre ces crises la respiration est normale.Elle peut toucher toutes les personnes à n’importe quel moment de leur vie: Les nourrissons, les enfants, les adolescents, les adultes, les séniors…

Sommaire de l'article

Définition de l’asthme

L’asthme est une pathologie chronique. Maladie inflammatoire des bronches combinant plusieurs facteurs, dont le plus important: l’hyper-réactivité bronchique. C’est une inflammation locale qui induit un épaississement des parois des bronches, la formation d’un mucus et une diminution du diamètre des bronches (bronchoconstriction). Le résultat de l’apparition de tous ces facteurs entraine la formation d’un œdème. Les bronches sont obstruées et l’air à beaucoup plus de mal à circuler pour entrer et/ou sortir des poumons. Voyez l’explication en image ci-dessous:

coupe transversale des bronches d'un patient atteint d'asthme

L’asthme est responsable, chaque année, de 1.000 décès chez les personnes de moins de 65 ans.

Quelques chiffres

Depuis 20 ans les allergies et l’asthme sont en évolution constante partout dans le monde, y compris en France. L’asthme est la maladie chronique la plus importante chez les enfants, elle est aujourd’hui responsable selon l’INVS (Institut National de Veille Sanitaire) d’un millier de morts par an (soit 3 morts par jour environ) et elle est à l’origine de plus de 600.000 journées d’hospitalisation chaque année.

L’asthme représente un coût pour la collectivité estimé à 1 milliard d’euros. Pourtant seulement 1 personne atteinte par la maladie suit un traitement (c’est à dire, en France, 1 million de personnes, face aux 4 millions atteintes par la pathologie) et parmi elles, seules 40% prennent ce traitement de façon correcte. Une véritable information et prévention est donc indispensable pour permettre à l’ensemble des personnes atteintes de pouvoir se soigner correctement.

L’étude AIRE (Asthma Insight and Reality in Europe) concernant quasiment 800 enfants dans toute l’Europe à démontré que seuls 5% des asthmatiques en Europe était soignés de façon effective. C’est la plus grande étude de ce genre, elle montre encore une fois le chemin qu’il reste à parcourir pour traiter et soigner l’ensemble des sujets atteints par l’asthme.

L’asthme est une des causes principales d’absentéisme à l’école aujourd’hui. Comme vu précédemment c’est la maladie chronique la plus présente chez les mineurs. De plus on estime qu’il nait, en France, une personne asthmatique toutes les 10 minutes.

Plus de la moitié des asthmatiques ne respectent pas les prescriptions faites par leur médecin. L’absence de manifestations (crise) n’incite pas à continuer les traitement pourtant la maladie, elle, est toujours bien présente. Selon une étude récente seuls 65% des asthmatiques ont une vie normale et 50% ont des troubles du sommeil et une gêne respiratoire persistante.

Regardez cette vidéo courte qui vous permettra de mieux comprendre ce qu’est l’asthme:

Les causes de l’asthme

Les allergies cause principale de l'asthmeMême si les médecins sont encore partagés pour établir une liste exhaustive des causes de l’apparition de l’asthme il en ressort tout de même un consensus quant à certains facteurs:

L’allergie est considérée comme la cause principale, que ce soit l’allergie aux pollens, aux acariens, au poils d’animaux (chat et autres), aux moisissures, à la poussières…

Il ne faut pas oublier non plus le tabac qui est considéré à la fois comme un cause mais également comme un facteur aggravant.

Nous allons vous détailler les 3 facteurs qui sont à l’origine de l’asthme et qui sont validés par l’ensemble du corps médical. A savoir le facteur génétique, le facteur environnemental et le facteur psychologique. Commençons par le premier d’entre eux…

Le facteur génétique

L’un des premiers facteurs étant considéré comme important en tant que cause de l’asthme est le facteur génétique. Facteur héréditaire, il tient une place importante dans l’apparition de la maladie chez les jeunes enfants (y compris les nourrissons). Ce sont tout particulièrement les allergies développées par les jeunes enfants (bas âge) qui engendreraient des prédispositions asthmatiques importantes.

C’est la raison pour laquelle il faut agir rapidement lors d’une allergie chez l’enfant. La raison est simple, un enfant traité rapidement et efficacement peut « éliminer » la maladie et ne plus y être confronté au cours de sa vie. C’est l’unique période de la vie ou c’est possible. Agissez donc le plus rapidement possible.

Le facteur environnemental

L’environnement joue un rôle extrêmement important dans le développement de la pathologie. Il peut être responsable d’allergie. En particulier lors des premiers jours de vie d’un nourrisson, c’est la période durant laquelle ses défenses immunitaires ne sont pas encore totalement développées. Il faut donc être prudent et bien vérifier l’environnement dans lequel il va évoluer lors de son retour à la maison.

Quelques allergènes responsables du développement de l'asthmeAssurez vous donc, autant que faire se peu, de ne pas exposer les enfants, et en particulier les nouveaux nés aux allergènes que nous avons cités ci-dessus (poussières, acariens, moisissures, poils d’animaux…). Votre maison de doit pas être humide et débarrassez vous (temporairement) de vos chats et chiens et autres animaux à poils longs au moins jusqu’aux 2 ans de votre enfant.

Autre élément à prendre en compte de façon importante: les aliments. Bien que cette option ne soit pas entièrement confirmée par des études scientifiques il apparait tout de même que certains aliments peuvent provoquer des allergies qui seront un catalyseurs de l’asthme. Il faut, si possible, stopper la consommation de fruits à coques (noix, amendes, noisettes, arachides…), les céréales. Les produits laitiers (à base de lait de vache: boisson, fromages, yoghourt…). Les œufs, le chocolat, le café, les moutardes et certains médicaments sont également susceptibles de provoquer de nombreuses allergies induisant parfois le développement de l’asthme chez le jeune enfant.

Il ne suffit pas de ne pas consommer ces aliments (on ne donne pas de noisette à un nouveau-né) il faut s’en débarrasser pour que l’air de votre logement ne soit pas contaminé par les molécules de ces aliments.

Même si les liens de cause à effet ne sont pas scientifiquement prouvés par des études cliniques, plusieurs médecins affirment que le taux d’asthme est beaucoup plus élevé que la moyenne chez les sujet étant exposés à ces aliments et/ou allergènes au cours des premiers mois de leur vie. Certaines études montre la corrélation entre la consommation de junkfood (restauration rapide) et l’asthme mais également l’exposition a certains climats météorologiques.

L'asthme est la maladie chronique la plus répandue chez l'enfantEn effet certaines zones géographiques françaises enregistrent un développement des allergies aux pollens (rhume des foins) entrainant de facto une augmentation des pathologies asthmatique.

En particuliers les pollen de cyprès et de frêne sont particulièrement mis en cause. L’air ne transporte pas uniquement des pollens allergisant, il est également chargé de diverses molécules dont certaines sont dangereuses et favorisent l’asthme: les gaz d’échappement, les molécules de nickel, cobalt, titane et chrome. A prendre en compte également: la fumée du tabac. Elle est a proscrire.

Certaines maladies contractées pendant l’enfance peuvent induire un développement de l’asthme chez certains sujets. On peut noter par exemple des infections dentaires, une bactérie pulmonaire ou une sinusite. Ces pathologies augmenteraient les risques de devenir asthmatiques chez les jeunes enfants.

IMPORTANT ! De nombreuses études ont montré les aspects bénéfiques de l’allaitement et de la consommation de fruits et légumes non traités (BIO). Si vous allaitez votre enfant il aura 80% de chance en plus de ne pas développer l’asthme. Si vous ne voulez/pouvez pas allaiter, pensez à nourrir votre enfant avec des fruits et légumes bio pour faire diminuer les risques.

Le facteur psychologique

Certaines études scientifiques ont établi une relation étroite entre l’asthme et la psychologie. Une crise d’asthme est souvent une impression d’étouffement, de ne plus pouvoir respirer. Le premier conseil que l’on peut donner à une personne qui rentre en crise d’asthme est de sa calmer. Cette crisse a pu survenir après une colère, un énervement intempestif, une dépression ou une émotion forte non canalisée.

La première chose à faire alors est d’essayer de calmer la personne, de lui faire prendre son traitement et d’essayer de le réconforter pour lui faire passer cet état de panique et d’angoisse qui aggrave la crise d’asthme.

Quels sont les symptômes de l’asthme ?

L’asthme est donc une inflammation des bronches. Celles-ci se contractent, réduisant ainsi le passage pour l’air inspirée et expirée. Une toux et un sifflement peuvent accompagner cette gêne. LE diagnostic d’une crise d’asthme typique est très simple à effectuer. Beaucoup de personnes asthmatiques vivent très longtemps avec un asthme qui évolue au fur et à mesure. Ces personnes peuvent être gênées par des toux chroniques sèches, des essoufflements, des bronchites à répétition mais le diagnostic de l’asthme ne sera pas fait sur eux. Certaines personnes peuvent également présenter une fatigue importante, signe généralement d’un asthme sous-jacent.

Une crise d'asthme entraine une gêne respiratoireLa maladie non traitée s’aggrave au fur et à mesure et peut entrainer des années plus tard des insuffisances respiratoires grave. Par exemple certaines personnes ont une toux qui persiste, même plusieurs semaines après une rhinopharyngite. L’asthme est une maladie insidieuse. Elle peut évoluer lentement et discrètement sans aucun signe « grave ».

Beaucoup de gens vivent ainsi avec un souffle court ou une endurance limitée. Il est très difficile pour le médecin traitant de diagnostiqué un asthme.

Cependant la maladie peut s’aggraver rapidement, généralement entre 50 et 60 ans avec le plus souvent des complications. Cette maladie est parfois comparée à un iceberg.

On ne voit qu’une infime partie (essoufflement, sifflement, crise) mais la maladie est beaucoup plus pernicieuse que cela.

On peut différencier 2 types de symptômes pour l’asthme. Les symptômes de tous les jours (quotidiens) et les symptômes intermittents, ceux apparaissant juste avant une crise.

Symptômes de tous les jours

Ce sont les symptômes hors crise. Ils apparaissent le plus souvent le soir ou au réveil mais également après un effort physique. D’un seul coup la personne asthmatique peut ressentir une gêne pour respirer. C’est ce qu’on appelle une dyspnée. Ce phénomène oblige l’interruption de tout effort physique et peut entrainer une fatigue extrême pouvant durer plusieurs heures.

Autre symptômes déjà vu auparavant: une toux sèche et un sifflement lors de la respiration. L’asthmatique peut également ressentir une gêne au niveau de la cage thoracique avec une sensation d’oppression.

Symptômes intermittents

Ce sont les symptômes qui peuvent annoncer l’arrivée d’une crise d’asthme. Une fois connus, ils peuvent « prévenir » l’individu asthmatique qui pourra ainsi anticiper la crise et prendre les dispositions nécessaires pour la limiter au maximum.

Une accélération du rythme cardiaque (tachycardie), des bouffées de sueur, une toux persistante, une anxiété anormale…etc Tous ces signes peuvent être annonciateur d’une crise d’asthme. C’est à ce moment qu’il faut immédiatement agir pour stopper l’arrivée de la crise au plus vite.

Dans certains cas graves mais heureusement très peu fréquents, le simple traitement ne sera pas suffisant, il faudra alors faire appel aux secours (Samu). Parmi les signes avant coureur de ce type de crise aiguë on peut citer:

  • Phalanges et lèvres deviennent bleus.
  • Difficultés d’élocution, la personne n’arrive pas à parler correctement.
  • Discussion hachée, incompréhensible, confusion dans les propos.
  • Difficulté à bouger.
  • Transpiration excessive.
  • Tête qui tourne (nausées, maux de tête…).
  • La prise du traitement habituel n’a aucun effet, même après plusieurs prises espacées de quelques minutes.

Comment l’asthme est-il diagnostiqué ?

Les différentes méthodes pour diagnostiquer l'asthmeLes personnes asthmatiques peuvent très bien passer une radiographie des poumons sans que rien ne soit décelé.

Une radio du thorax permet, elle, de mettre en avant certaines complications liées à la maladie. C’est l’un des aspects pernicieux de cette pathologie. On imagine qu’après une radio qui ne présente aucun défaut on est totalement étranger à l’asthme. Ce qui est totalement faux !

Le diagnostic de l’asthme peut se faire à coup sûr lors d’une crise. Les symptômes sont très caractéristiques et ils ne laissent aucun doute quant à la présence de cette pathologie chez le patient observé. Cependant, hors cette période de crise, il est possible d’effectuer diverses analyses afin de savoir si le risque d’asthme est important ou non. Parmi ces analyses on peut citer:

  • Exploration fonctionnelle respiratoire afin de déterminer les capacités respiratoire d’une personne.
  • Test de réversibilité de l’obstruction après une inhalation d’un produit dilatant les bronches.
  • Épreuve de « provocation bronchique » consistant à comparer le volume d’air expiré avant et après avoir été en contact avec un allergène.

Les différents types de diagnostic

Comme nous venons de le voir l’asthme n’est pas une maladie qui permet un diagnostic facile. En effet certaines personnes atteintes de cette pathologie peuvent être diagnostiquées plusieurs années plus tard. Nous allons voir certains diagnostics utilisés de nos jours et apportant des résultats satisfaisant.

Exploration fonctionnelle respiratoire (EFR)

L’EFR (Exploration fonctionnelle respiratoire) est le seul et unique moyen de vérifier et d’effectuer un contrôle de l’asthme. Il permet de vérifier et d’apprécier les fonctions respiratoires d’un individu et le degré d’asthme qui en découle. Il faut le réalisé une fois par an, même chez les personnes ne ressentant aucune gêne respiratoire. Près de 20% des personnes asthmatiques ne perçoivent aucune gêne respiratoire. L’EFR est un examen remboursé par la sécurité sociale, il est indolore.

Mesure des gaz du sang

Lors d’une crise d’asthme les taux de gaz contenu dans le sang varient. L’oxygène baisse alors que le gaz carbonique augmente. Ceci est dû à la diminution du diamètre des bronches empêchant l’oxygène de passer dans le sang. Cet examen est très fiable pour un diagnostic. Il présente cependant un inconvénient majeur: Il doit être réalisé en période de crise asthmatique.

Mesure du souffle

Vous pouvez effectuer une mesure du souffle lors d’un examen cardio-vasculaire par exemple. Le médecin vous fera faire un « test d’effort » et analysera vos capacités pulmonaires au repos et pendant l’effort. Ce type de test peut permettre de diagnostiquer les pathologies sévères.

Débimètre de pointe

Il est possible également de réaliser le même type d’examen avec un petit appareil: Le Débimètre de pointe. L’appareil permet de mesurer la vitesse maximale à laquelle l’air peut circuler au cours de l’expiration, après avoir gonflé ses poumons au maximum. Il suffit ensuite de comparer le résultat (Débit Expiatoire de Pointe (DEP)) obtenu avec une valeur de référence qui est variable selon le sexe, l’age, la taille, le poids…etc. Les débimètres sont des appareils remboursés par la sécurité sociale. Ils permettent de faire des tests de façon quotidienne afin de surveiller l’évolution de la maladie.

Les différents types d’asthme

Il n'existe pas un seul asthme mais des asthmes différentsLes professionnels de santé sont tous d’accord il n’existe pas un asthme mais plusieurs. Certains patients asthmatiques pourront être confronté à un seul type ou plusieurs au cours de leur vie. Voici la liste complète des différents asthmes répertoriés par les médecins.

L’asthme chronique

C’est le type d’asthme le plus répandu et il est irréversible. De nombreux traitement existent aujourd’hui pour soulager les personnes qui souffrent d’asthme chronique mais aucune solution n’est encore disponible pour éradiquer totalement la pathologie une fois qu’elle est diagnostiquée. Le patient atteint d’asthme chronique sera sensible aux éléments allergiques cités plus haut mais également à d’autres facteurs comme l’angoisse ou un stress. Les crises peuvent être plus ou moins importantes et plus ou moins fréquentes.

L’asthme persistant (ou quotidien)

C’est la version de l’asthme la plus handicapante pour celui/celle qui en souffre. Il se caractérise par des crises très fréquentes ayant souvent lieu le matin et le soir avant le coucher. Les difficultés respiratoire sont importantes. En plus de l’administration d’un bronchodilatateur classique, d’autres traitements peuvent être prescrits aux personnes souffrant de cet asthme quotidien.

L’asthme d’effort

Cet asthme, assez répandu, est, comme son nom l’indique, lié à la pratique sportive ou à la réalisation d’un effort physique (marche, course à pieds, montée d’escaliers…). L’asthme d’effort peut engendrer une crise grave si le traitement n’est pas administré rapidement après l’effort physique intense.

L’asthme allergique

Comme son nom l’indique, cet asthme est lié à une allergie. Nous avons vu précédemment les différents facteurs (poussière, tabac, moisissures…) qui peuvent provoquer une crise qui peut être extrêmement sévère et qui peut mettre la vie de la personne en danger si aucun traitement n’est apporté rapidement. En contact avec certains allergènes le patient peut déclencher une crise qui ne pourra pas être interrompue par le traitement classique (bronchodilatateur). Il faut alors appeler immédiatement les urgences médicales (Samu).

La crise d’asthme aiguë

La crise d’asthme aiguë est la crise la plus importante et dangereuse pour la santé. Si vous êtes confronté à ce type de crise dont les symptômes précurseurs ont été cités plus haut, vous devez contacter immédiatement les urgences ou donner l’alerte à votre entourage pour que celui ci agisse le plus rapidement possible. Une crise d’asthme aiguë non traitée rapidement peut être fatale.

Les traitements pour combattre l’asthme

En tant que maladie chronique, l’asthme nécessite à la fois un traitement de fond mais également une surveillance de tous les jours. L’asthme se soigne aujourd’hui très bien grâce aux progrès de la médecine. En suivant les traitements prescrits par votre médecin et en effectuant les recommandations quotidiennes liées à cette pathologie vous pouvez très bien vivre avec votre maladie sans inconvénients majeurs. Il existe 2 types de traitements, les médicaments et les gestes de prévention.

Traitements médicaux contre l’asthme

Nous allons voir dans cette partie l’ensemble des traitements médicaux qui peuvent soulager ou prévenir les crises d’asthme. Il en existe une dizaine, le plus connu et souvent le plus efficace est le bronchodilatateur.

Médicaments bronchodilatateur

Le bronchodilatateur le plus connu: La VentolineLes médicaments bronchodilatateurs sont les plus prescrits et utilisés lors des crises d’asthme, vous pouvez acheter de la Ventoline en ligne. Ces médicaments permettent de stopper une crise en dilatant les bronches, l’amélioration est alors effective rapidement (après quelques minutes seulement) lui permettant de retrouver une respiration normale. Ils peuvent également s’utiliser avant la réalisation d’un effort physique afin d’éviter un asthme d’effort. L’avis d’un médecin est requis puisque les bronchodilatateurs peuvent entrainer une accélération du rythme cardiaque (tachycardie).

Si vous utilisez plus d’un flacon de 200 doses par an votre asthme est alors considéré comme non équilibré, il faut alors consulter un médecin. Si vous devez augmenter les prises (entre 10 et 15 bouffées de Ventoline par jour) c’est un signe que votre pathologie s’aggrave, il faut alors également consulter un professionnel de santé rapidement.

Vous pouvez retrouver un rapport de l’HAS (Haute Autorité de Santé) concernant les recommandations de suivi médical des patients asthmatiques adultes et adolescents en le téléchargeant ici.

Bronchodilatateurs à longue durée d’action

Sur le même principe que les bronchodilatateurs « classiques » ceux dits à « longue durée » permettent un traitement de fond, ils sont généralement prescrits aux personnes ayant un traitement anti-inflammatoire. Ils ne s’utilisent pas en cas de gêne pour soulager le début d’une crise mais permettent de maintenir les bronches dilatées tout au long de la journée. Ils sont utilisés dans les cas les plus grave de la maladie.

Aérosols doseurs

Les aérosols doseurs sont des systèmes qui permettent de libérer une dose précise de médicaments sous forme de « bouffée ». Cette bouffée doit être inspirer intégralement. C’est là le principal inconvénient de ce dispositif. Beaucoup de personnes ne l’utilisent pas correctement ce qui rend son efficacité inégale. Il faut ensuite « retenir » la bouffée sans respirer pendant au minimum 10 secondes avant d’expirer. Une solution de moins en moins utilisée du fait de sa complexité de mise en œuvre.

Chambre d’inhalation

La chambre d'inhalation pour les enfantsLa chambre d’inhalation est un dispositif destiné aux enfants en bas age. Le principe est le même que l’aérosol doseur mais la bouffée est libérée dans une chambre hermétique qui permet une inhalation complète sans risque de perte.

Ces dispositifs sont remboursés par la sécurité sociale. Il ne faut en aucun cas donner l’aérosol directement à l’enfant si celui-ci a été prescrit avec une chambre d’inhalation.

Inhalation de corticoïdes

Les corticoïdes ont des propriétés anti inflammatoires. Il spermettent d’éviter l’aggravation de la maladie et ils peuvent être prescrits pendant plusieurs années. Ils sont généralement prescrits lorsque le patient doit prendre plus de 4 bouffées de bronchodilatateur par semaine. Un arrêt du traitement n’est généralement pas possible avant quelques mois sans que des crises d’asthme refassent leur apparition. Chez certains patients on note des effets secondaires tels que l’apparition de mycose de la bouche ou un enrouement et une modification de la voix.

Les corticoïdes en comprimés

Ils sont prescrits lorsque le patient est sujet à des crises sévères ou lorsque l’asthme s’aggrave (lors d’une bronchite par exemple). Ils ne sont prescrits que pendant quelques jours contrairement à leurs cousins à inhaler. En cas de plus longue prescription la prise de poids est l’un des effets secondaires les plus fréquent.

Kinésithérapie respiratoire

Le recours à la kinésithérapie respiratoire est assez fréquente pour soulager les bébés et les enfants en bas age (également utilisée pour soigner la bronchiolite). Elle permet d’éliminer les secrétions retenues dans les bronches et ainsi de réduire l’encombrement à l’origine de la crise d’asthme.

Cure thermales

Même si aucune étude scientifique n’en a apporté la preuve il est reconnu qu’une cure thermale peut apporter une aide précieuse à certains asthmatiques. En plus de l’effet psychologique (placébo), les patients sont pris en charge sur le plan physique et psychique. Les personnes sont détendues ce qui expliquerait leur état de bien être. Attention une personne asthmatique peut très bien être victime d’une crise juste après une cure thermale, si elle rentre en contact avec un allergène auquel elle est particulièrement sensible.

Traitement de l’allergie

Comme nous l’avons vu l’asthme est lié aux allergies. Certaines personnes, en particulier celles allergiques aux pollens, peuvent se faire soigner en réalisant une désensibilisation. En réduisant ou supprimant totalement l’allergie on intervient directement sur l’asthme.

Les gestes simples du quotidien contre l’asthme

La pratique du sport est bonne pour lutter contre l'asthmeEn plus des traitements médicamenteux que nous venons de voir il existe des gestes simples du quotidien qui vont agir en tant que prévention et limiter les risques de crise d’asthme. Contrairement aux idées reçues le sport est important et doit être pratiqué le plus souvent possible, tout en respectant certaines indications (bien penser à prendre son traitement avant et après l’effort par exemple). Il existe plusieurs exemples de personnes ayant pu lutter de façon efficace contre l’asthme en pratiquant une activité physique quotidienne. Une gestion de l’effort permet ensuite de mieux anticiper et gérer les crises.

Il faut ensuite, bien évidemment, adapter votre environnement personnel (maison) et professionnel (bureau) en supprimant tous les éléments susceptibles de nuire à votre santé et de provoquer des crises. Par exemples acheter un matelas et des oreillers anti-acariens, n’utilisez pas de produits chimiques contenant des allergènes et ayez toujours un environnement propre et sain (nettoyage régulier).

Ne fumez pas et ne vous exposez pas à la fumée. Faites comprendre à vos collègues que vous êtes allergique à la fumée de cigarette. Aujourd’hui ce problème ne se pose plus trop du fait de la réglementation qui interdit de fumer dans les lieux publics.

Obtenez un poids de forme et maintenez le ! De nombreuses études ont prouvé le lien qui existe entre obésité et asthme. Mangez équilibré, en évitant les allergènes (fruits à coques…) et si possible en ne mangeant que des produits issus de l’agriculture biologique (sans aucun pesticides pouvant entrainer des allergies).

Enfin, apprenez à connaître d’où viennent vos crises ! Les deux éléments les plus courants entrainant un déclenchement de crise d’asthme sont le pollen et la poussière. Peut être que pour vous c’est un autre élément. Il faut que vous connaissiez l’origine de vos crises pour pouvoir anticiper leur apparition et ainsi les stopper ou les éviter le plus rapidement possible.